1.5. Auguste & Mary de Bode – Illustrated Descendancy

1.1.5.(b).11.2. baron Carl Louis Fréderic Auguste de Bode
° 1.6.1741 Neuhof (Fulda) + 7.8.1797 Kramerov Balki

naissance

auguste

Jean-Claude Streicher, historiographe incontournable des barons de Bode en Alsace, écrit :

Charles Frédéric Louis Auguste de Bode est né le 1er juin 1741 à Neuhof, petit bourg de la principauté ecclésiastique de Fulda (Hesse), situé au sud-est de cette ville, sur la grand-route de Hanau, à quelque 200 km au nord-est de Soultz-sous-Forêts. Le même jour, il a été baptisé en l’église St-Michel l’Archange du village [illustration ci-dessous]. Son père Lothar Franz August von Bode, militaire de confession catholique, et sa mère Elisabeth Amalia Antoinette Amandine, née von Adlerstein, avaient choisi pour lui trois parrains de la meilleure société : le baron von Ketschau, prévôt de l’église St-Michel de Fulda (le plus vieil édifice roman de l’Allemagne), le baron von Dieten, légat du prince de Hesse et grand bailli de Gersfeld près de Fulda, et le baron von Urslar, capitaine au service du prince de Hesse. Les marraines étaient Charlotte von Bode, une soeur de son père, Luisa von Malkemeisen et Luisa von Adlerstein, née von Ried.

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« Revendissimus ac illustrissimus VL baron de Ketschau ad SMichaelem Fuldae praepositus ; DL baron de Dieten serenissimi principis Haessiae legatus et archistrapa in Gersfeld ; DL baron de Urslar serinissimi Haessiae pariter capitaneus, nec non d. patris per illustrus Sorores Charlotta de Bode et Louisa de Malkemeisen et Louisa de Adlestein, nata de Ried levavat ex sacro fonte DL baro de Schorlemmer, archisatrapa in Neudorff. »

Capture d_écran 2017-06-23 à 08.03.56On ignore ce qui avait amené Lothar de Bode, le père d’Auguste, à Neuhof-bei-Fulda et à y donner naissance à son fils Auguste. En tout cas, il le plaça ensuite dans le Hainaut (Pays-Bas autrichiens) chez Christine Philippine de Trazegnies qui est une fille de sa demi-soeur Marie Eléonore. Quoique d’assez courte durée, ce séjour en Wallonie sera déterminant pour notre futur seigneur de Soultz. On peut admettre qu’il y apprit le français, ce qui lui permettra de faire carrière dans des régiments allemands au service du roi de France, alors allié de l’Autriche. Il gardera d’autre part une tendresse toute filiale pour la belle marquise [illustration ci-contre], qui le lui revaudra plus tard en l’aidant à obtenir l’investiture de la seigneurie de Soultz.
Après le Hainaut, Auguste achèvera son éducation à la cour de la vielle duchesse de Deux-Ponts, en son château de Bergzabern [illustration ci-dessous], à trois lieues au nord de Wissembourg. C’est là qu’il amorce son destin alsacien.

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souEn 1757, Auguste de Bode entre à l’âge de 16 ans comme enseigne au régiment Royal Deux-Ponts, le jour même où ce nouveau corps est formé  afin de renforcer les effectifs français dans la guerre de Sept Ans. En effet, ne souhaitant pas engager toutes ses forces dans le conflit, la France demande au duc de Deux-Ponts de lever dans ses Etats un petit régiment qui se battra pour le roi. Le Royal Deux-Ponts est rattaché à l’armée de Saxe que commande le prince Charles de Rohan-Soubise, [illustration ci-contre] titulaire de la baronnie de Fleckenstein en Alsace.

Chevalier de l’Ordre Royal de Saint-Louis en 1779, Auguste de Bode est en 1786 « mestre de camp » (colonel en second) du régiment de Nassau-Sarrebruck, régiment allemand au service du roi de France.

Etats

Avancement :
– 1.4.1757, enseigne au régiment royal Deux Ponts
– 22.7.1757, lieutenant en second
– 8.1.1758, premier lieutenant
– 22.6.1767, capitaine
– 1776, capitaine commandant
– 8.4.1779, rang de colonel attaché à l’infanterie
– 15.4.1780, maître de camp en second au régiment d’infanterie allemande de Nassau
– 27.8.1786, donne sa démission

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Captuthelre d_écran 2017-06-23 à 08.35.37Après 30 années de vie militaire, il vend sa charge de colonel à un fils du richissime banquier suisse, Georges-Tobie de Thellusson, [illustration ci-contre] aujourd’hui Soultz-sous-Forêts, situé entre Wissembourg et Haguenau. associé à Jacques Necker, futur ministre des Finances sous Louis XVI. Il pense pouvoir vivre de ses rentes et jouir d’une vie de famille tranquille et paisible. Mais c’est sans compter sur l’impulsion infatigable de son épouse qui lui fait acheter une saline en Basse-Alsace, à Sulz unterm Wald,  aujourd’hui Soultz-sous-Forêts, situé entre Wissembourg et Haguenau.

Peu de temps après, Auguste de Bode acquiert le fief du même nom, à la suite du décès de son dernier titulaire, Charles de Rohan, prince de Soubise, maréchal de France et frère du cardinal François-Armand, second des quatre cardinaux de la famille Rohan.

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La Révolution française éclate et huit mois après son investiture, le baron de Bode, nouveau Seigneur de Soultz, perd tous ses privilèges : il n’est plus que le citoyen Bode, lourdement taxé et cible désignée des tribunaux patriotiques. Jusqu’à l’exode massif de 1793, les Bode qui entre-temps auront mis au monde une famille nombreuse, vivront tous les dangers et mille et une frayeurs. La frontière allemande est toute proche : ils la traverseront à maintes reprises, puis reviendront … pour repartir ensuite en catastrophe. Les lois contre les émigrés sont impitoyables : toute personne, noble ou non, abandonnant son domicile pour un temps indéterminé, est déclarée émigrée et tous ses biens sont confisqués. Tandis que le noble qui reste, risque l’emprisonnement et … la guillotine !

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Louisa von Bode, soeur d’Auguste, est abbesse du chapitre noble du couvent d’Altenberg, près de Wetzlar en Allemagne. Avec l’aide de l’abbesse et certains margraves allemands des environs, la famille fuit l’Alsace et s’installe provisoirement à Altenberg. C’est là qu’elle apprend que la tsarine Catherine II ouvre toutes grandes les portes de la Russie aux émigrés français. Mary de Bode, armée seulement de son courage et de sa témérité, nantie de plusieurs lettres d’introduction de la part des cours allemandes pour la Cour de Russie, sans presque un sou vaillant, part en reconnaissance jusqu’à Saint-Pétersbourg. Elle y est royalement accueillie par Catherine II, sa Cour et sa coterie. La famille sera ensuite dotée de terres, propriétés et charges officielles. Toute la bonne société russe dont l’hospitalité a toujours été proverbiale, la reçoit à bras ouverts.

Auguste de Bode décède le 4 août 1797. Son épouse Mary en fait part dans son « Récit d’aventures » :

« Mon cher et tendre Auguste, le compagnon de toutes mes joies et de tous mes malheurs, lui dont l’affection véritable m’avait toujours soutenue dans toutes les tribulations de cette vie, celui que j’avais aimé avec une tendresse si sincère, une amitié si pure et une confiance que rien n’aurait pu ébranler ou affaiblir, ce mari, ce père, cet ami inestimable … la mort, la mort cruelle vint me l’enlever !… Quel coup foudroyant ! Quelle perte accablante !… »

Extrait du registre des sépultures de l’église paroissiale catholique romaine de St Petersbourg :

L’an 1797, le 4 août, Messire Charles, Auguste, Louis, Frédéric baron de Bode, ancien colonel au régiment de Nassau Sarrebruck Infanterie, au service de SMTC le Roi de France, Chevalier de St-Louis, seigneur du fief de Soultz sous Forêts en Basse Alsace, propriétaire de Kramerhof et Ropska, est décédé le 16e jour de sa maladie à 7 heures du matin à Kramerhof Balki, près de Niropol sur le Dniepr, dans le gouvernement de la Nouvelle Russie, ci devant de Wosnecenski, et son corps y a été inhumé le 5 à 4 heures après midi. Il était âgé de 57 ans, étant né à Neuhoff dans le pays de Fulda le 1er juin 1740.
Je soussigné chanoine de Mohilew et prévôt de l’église catholique de St Petersbourg, certifie le présent extrait véritable et conforme à l’original le 10 janvier 1798.

x 31.10.1775 Londres  Mary Kinnersley of Loxley Park
° 1747 Uttoxeter + 21.5.1812 Moscou

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mariageSuivant un chassé-croisé d’alliances, Mary remonte par sa mère à Thomas Woodstock, duc de Gloucester, 6ème fils du roi Edouard III d’Angleterre. Par la mère de ce dernier, Isabelle de France, on rejoint Saint-Louis, roi de France. Et en remontant encore six générations, on rencontre Henri Ier, roi de France, époux de la princesse Anne de Kiev, descendante de Rurik, fondateur de la Russie : dans les veines de Mary coule un peu de sang russe !

Il est par ailleurs pratiquement établi que Mary et la reine Elisabeth II d’Angleterre cousinent entre elles car toutes deux descendent en droite ligne de Catherine Carey, fille supposée du prolifique Henri VIII et de sa maîtresse du moment, Mary Boleyn, la propre soeur de la reine Anne, décapitée dans la Tour de Londres en 1536 …

Et Mary de poursuivre son « Récit d’aventures » :

« Le 21 octobre 1775, aussitôt que mon contrat de mariage fut prêt, je reçus la bénédiction nuptiale à la paroisse de Sainte-Marie-la-Bonne, ensuite dans la chapelle du comte de Guines, alors ambassadeur de France à Londres. L’ambassadeur me mena lui aussi à l’autel.

Après la cérémonie, il nous offrit un déjeuner très élégant. Nous retournâmes ensuite chez ma mère mettre nos costumes de voyage pour nous rendre ensuite à la campagne et y passer l’hiver. Dès le printemps suivant, nous prîmes congé de ma bonne mère et de nos amis à Londres et nous partîmes pour Douvres … C’est d’un coeur moins léger que je m’embarquai cette fois-ci pour la France. Je ne faisais plus un simple voyage d’agrément car je quittais, sans doute pour toujours, mon pays, ma famille, mes amis. Ah ! Que cette séparation fut douloureuse ! Mais la tendre affection de mon mari me força à cacher mes larmes : il m’adorait et c’était mal le récompenser que de me laisser aller à un trop vif chagrin à abandonner tout ce qui avait été ma vie jusqu’alors … »

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Correspondance et Mémoires : sa vie durant, tant en Alsace à Soultz-sous-Forêts qu’en Allemagne, après la Révolution française, puis en Russie en émigration, Mary de Bode restera en contact avec son Angleterre natale. Elle laissera une abondante correspondance adressée à sa famille et elle rédigera également ses mémoires sous l’appellation de « Récit d’aventures » car, écrit-elle :

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Plus tard, sa fille Marie de Colombi en fera une transcription en français :

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« Une longue maladie, terminée par la mort, mit fin à la continuation de ce récit d’aventures si intéressantes pour la famille de notre chère et bonne mère, » continue sa fille Marie. « Ses derniers moments furent à son Dieu, envoyant sa bénédiction à tous ses enfants. Elle mourut comme elle avait vécu, calme, résignée, pleine d’une foi vive et d’une forte espérance dans la miséricorde de Dieu. Napoléon embrasait alors l’Europe de ses guerres. C’est peu de jours avant de mourir que notre chère mère, entendant parler de nouvelles assez alarmantes sur les progrès des armées françaises qui s’avançaient vers le Russie, s’écria : « Mon Dieu, les Français viendraient-ils aussi me chasser de ce pays qui a été mon asile protecteur ? Les Français entrèrent cette même année dans Moscou et Moscou fut brûlée !… »

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Musée de Tambov – copie de tableaux originaux – 1850

Dès 1900 à Londres et ensuite en Belgique, en France et en Allemagne, partiellement en Russie [cfr ci-dessus], sont apparus des ouvrages historiques reprenant fidèlement les « Souvenirs et la Correspondance de la baronne Mary de Bode », agrémentés de divers commentaires et illustrations historiques.

LIVRES
Commentaires de E. Brunck de Freundeck à propos de « The Baroness de Bode » de William S. Childe-Pemberton :

« On publia à Londres, il y a quelques années [1900], un recueil de lettres de la baronne de Bode. La baronne de Bode eut une existence très mouvementée ; les difficultés contre lesquelles elle eut à lutter, les épreuves auxquelles elle fut soumise se rencontrent certes rarement. Grâce à une énergie peu commune, à une habileté pleine de ressources, à une infatigable activité, elle réussit à triompher de la mauvaise fortune et à faire remonter ses enfants au rang qu’occupaient leurs ancêtres : c’est, il me semble, digne de quelque admiration. »

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Outre de multiples ouvrages se rapportant aux événements et aux personnages ayant émaillé l’histoire de Soultz-sous-Forêts en particulier et de l’Alsace en général, l’historien Jean-Claude Streicher [illustration ci-dessous] s’est consacré depuis des années à étudier les faits et gestes entourant la famille d’Auguste et de Mary de Bode en Alsace, sur base de longues et patientes recherches effectuées au sein de différentes sources d’archives.

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Les descendants des barons de Bode (et les autres) trouveront leur bonheur dans la lecture de ses nombreux textes, publiés notamment dans la « Revue l’Outre-Forêt » du Cercle d’histoire et d’archéologie de l’Alsace du Nord.

livres

Panneau Soultz-sous-Forêts

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Plan de la saline dressé en 1791

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Soultz-sous-Forêts et la saline – vers 1822

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Château Bode à Soultz-sous-Forêts

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Illustration d’époque de la Villa Zig-Zag à Bad Bergzabern
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Gasthof Zum Engel à Bad Bergzabern

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http://mary.musicexchange.eu/

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verein

http://www.historischer-verein-bza.de/Geschichten.html

Südpfälzische Geschichte(n)
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Günther Volz (2015)

Mary von Bode (1747 – 1812) und ihre Nachkommen – Eine Familie in der Diaspora

Das abenteuerliche Leben der Baronin Mary von Bode in der Epoche des Ancien Regime und der Großen Revolution – das war der Stoff für manche historische und literarische Abhandlung, nachdem ihre Korrespondenz 1900 von W. S. Childe-Pemberton veröffentlicht worden war. Das Werk bildete die Grundlage für die Aufsätze von Ferdinand Dollinger (1909) und Albert Becker (1913). Die neuesten Darstellungen über das Leben der Baronin stammen aus der Feder von Nicolas d’Ydewalle (1999) und Alfred Scheld (2012).

Zig ZagMary Kynnersley, 1747 in England geboren, kam durch ihre Heirat mit dem Baron August von Bode nach Deutschland. Die Familie lebte von 1782 bis 1790 in Bergzabern, wo sie ein Stadthaus (Engel) und eine Orangerie (Zickzack) [illustration ci-contre] besaßen. August von Bode war Besitzer der Herrschaft Soultz im Elsaß geworden, wo er eine Saline betrieb. Die Bodes teilten das Schicksal vieler französischer Adeliger, die während der Revolution ihren Besitz verloren und das Land verließen. Über Deutschland und Schweden kamen sie nach Russland, wo sie von der Zarin ein Gütchen auf der Krim erhielten. Mary von Bode starb 1812 in Moskau.

Dem Ehepaar Bode wurden elf Kinder geboren ; fünf in Bergzabern und drei in Soultz. Mit großem Geschick und dem Einsatz ihrer familialen Beziehungen erreichte die Baronin, dass die Töchter und Söhne ihrem Stande gemäße Stellungen in der Gesellschaft bekamen. Clément, Henri Charles und Louis-Léon machten glänzende Karrieren bei dem russischen Militär. Louis-Léon (Lev-Karlovitch), kämpfte mit großer Bravour in der russischen Armee, die mit ihren Verbündeten die Völker Europas von der Herrschaft Napoleons befreite. Clément kehrte nach England zurück, war Sekretär der Russischen Botschaft in Teheran, berichtete über seine Forschungsreisen in dem Werk „Travels in Luristan and Arabistan“ (London 1845). Eine Tochter begründete den Zweig der Cazalet in England, Australien, Rhodesien und den USA. Alexandre wurde Professor an der Forstakademie von St. Petersburg und Direktor an der Weinbauschule in Sudak. Er verfasste mehrere Werke über seine Fachgebiete. Seine „Notizen, gesammelt auf einer Forstreise durch einen Theil des europäischen Rußlands“ wurden 1854 in St. Petersburg gedruckt. Gute Partien sollten auch die Töchter machen : Marie wurde eine Gräfin Colombi, Frederica eine Baronin von Gebsattel und Clementina eine Madame Livio. Als Witwe wurde Clementina Erzieherin der Aldegunde von Bayern, die Franz von Österreich, den Herzog von Modena, heiratete. Unter ihren Nachkommen finden wir Baron Sigismund von Kramer, 1898 Bürgermeister von Metz.

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Armelle & Nicolas d’Ydewalle entre des figurines de métal représentant Mary et Auguste de Bode devant l’espace culturel « La Saline » à Soultz-sous-Forêts

Nicolas d’Ydewalle schätzt, dass über 600 Nachkommen des Ehepaares Bode zur Zeit über viele Länder der Welt verstreut leben. Während des letzten Jahrhunderts standen sich die verschiedenen Zweige der Familie unter verschiedenen Fahnen auf den Schlachtfeldern Europas gegenüber. Ein Nachfahre von Henri Charles war Nikolai, im Ersten Weltkrieg Kommandeur des Petersburger Regiments in Warschau, der dem letzten Zaren, Nikolaus II., bis Jekaterinburg folgen sollte. Dessen Tochter war Sophie von Bode, die 1918 im Kampfe gegen die Bolschewiken fiel. Sie hatte den Beinamen “Weiße Walküre“ bekommen. Nach dem Sieg der Bolschewiken verließen viele Parteigänger des Zaren das Land. Unter ihnen war Boris von Bode, der Offizier in der Weißen Armee gewesen war. Er gelangte über Gallipoli bis nach Serbien. 1942 gehörte er dem „Russischen Schutzkorps Serbien“ an, das gegen Titos Partisanen kämpfte. Dessen Enkelin Zinaida konnte Alfred Scheld in Makedonien ausfindig machen. Sie ist eine der letzten Trägerinnen des Namens Bode.

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Unter verschiedenen Uniformen kämpften die Nachkommen der Bodes während der beiden Weltkriege. Im Ersten fielen zwei Mitglieder des englischen Zweigs (Clément und Roland Cazelet) und ein Vertreter des deutschen (Max von Rolshausen). 1939 musste die nächste Generation für ihr Land in den Krieg ziehen. In der russischen Steppe kamen Franz und Hermann von Gebsattel ums Leben; Nachfahren der Frederica von Bode. Michael und Alexandre Cazalet waren Piloten der Royal Air Force; der eine fand über Albanien, der andere über England den Tod.

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Im Jahre 1997 kamen Mitglieder der Familien Cazalet aus England und Ydewalle aus Belgien an die Orte im Elsaß und in der Pfalz, wo die Geschichte der Familie ihre Anfänge hatte. Die Gruppe besuchte die Reste der Saline in Soultz wie die Häuser der Bodes in Bergzabern; sie folgte auch der Route, die Mary von Bode 1793 auf ihrer Flucht von Weißenburg durch den Mundatwald bis Birkenhördt genommen hatte. Ein glückliches Ereignis, auf das die Nachkommen der Bodes über 200 Jahre lang warten mussten.

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Andrew, fils de Charles Cazalet – Nicolas & Armelle d’Ydewalle – James, fils de Francis Cazalet


Pour consulter la descendance des huit enfants d’Auguste et de Mary de Bode, cliquer sur  :

1.5.1. Clément de Bode – Illustrated Descendancy

1.5.2. Henri de Bode – Illustrated Descendancy

1.5.3. Charles Alexandre de Bode – Illustrated Descendancy

1.5.4. Marie de Bode – Illustrated Descendancy

1.5.5. Felix de Bode – Illustrated Descendancy

1.5.6.1. Lev Carlovitch de Bode – Illustrated Descendancy

1.5.6.2. Lev Carlovitch de Bode – Illustrated Descendancy

1.5.6.3. Lev Carlovitch de Bode – Illustrated Descendancy

1.5.7. Frederica de Bode – Illustrated Descendancy

1.5.8. Clémentine de Bode – Illustrated Descendancy


 

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